Station de pompage terminale des eaux pluviales de Dubaï

Dans le cadre de l’aménagement du tunnel d’évacuation des eaux pluviales de la ville de Dubaï, la station de pompage terminale (avant rejet des eaux en mer) a été étudiée sur modèle physique au Laboratoire Artelia.

Le contexte

Station de pompage terminale du tunnel d’évacuation des eaux pluviales, Dubaï (UAE) - Client : ARCHIRODON & Dubaï Municipality – Echelle : 1/10

Cet ouvrage, exceptionnel au vu de ses dimensions géométriques et de sa capacité de pompage de débit hors norme (jusqu’à 36 m3/s), constitue un point névralgique du nouvel aménagement de gestion des eaux pluviales de la Municipalité de Dubaï.

Le contrôle de sa conception hydraulique sur-mesure par modélisation physique est primordial pour garantir son bon fonctionnement lors des épisodes de pluie rares mais intenses qui peuvent intervenir au Moyen-Orient. En effet, afin d’assurer un comportement optimal, les 4 pompes verticales de grande capacité (DN 1280) doivent être alimentées selon un champ de vitesse homogène et non rotatif pour toutes configurations des éléments de conception (débit entrant, ouverture des batardeaux, niveau d’eau dans la station, etc). 

Station pompage pluvial Dubaï 1 | ArteliaVoir l'image en grand
Modèle de la station de pompage terminale des eaux pluviales de Dubaï – Echelle : 1/10

Station pompage pluvial Dubaï 2 | Artelia

Vortex dans la chambre d'aspiration des pompes de la station de traitement des eaux pluviales de Dubai | Artelia
Développement d'un vortex dans la chambre d'aspiration des pompes

Station pompage pluvial Dubaï | Artelia
Rampe d'alimentation des pompes de la station

Les paramètres hydrauliques cruciaux étudiés sur modèle

Le modèle physique a permis de caractériser le comportement hydraulique de l'ouvrage pour toutes les conditions d'exploitation possibles, fréquentes ou rares, avec en particulier :

  • la caractérisation du champ de vitesse 3D dans les ouvrages d'approche de la baie de pompage,
  • l'observation de la formation de vortex, de surface et de fond, leur intensité et leur stabilité,
  • la mesure détaillée de la pré-rotation dans l'aspiration de chaque pompe,
  • la distribution de la vitesse en entrée de chaque pompe (à l'aide de tubes de Pitot et de capteurs de pression différentielle), afin de détecter et de quantifier tout risque d'hétérogénéité,
  • la formation de bulles d'air et et le risque d'entraînement d'air dans l'aspiration des pompes et le système de refoulement.